
Para el viento au Chili
Du 18 au 19 février 2014, Futaleufu

Un réveil pluvieux je rassemble mes affaires pour me rapprocher de la frontière Argentine. Je quitte le camping en suivant le chemin m’amenant 2 kilomètres plus loin à la route principale. Je me dirige vers l’axe de la route Australe * menant vers le sud et je m’abrite pendant quelques heures sous un abri bus en essayant d’arrêter une voiture avec mon pouce.
*La route australe (carretera austral), est la route qui part de Puerto Montt jusqu’à O’Higgins (Chili). Un mélange de route asphaltée ou chemin de terre ou de pierre, passage en bateau. Bref, une aventure patagonienne…
Au bout de 2 heures, une voiture s’arrête me prenant avec un couple qui attendait avec moi sous l’abri bus. Elle nous dépose à quelques kilomètres plus loin. De là, nous arrivons juste à l’heure du passage de bus. J’ai juste le temps de prendre une photo de la lagune qui se tient devant moi et de prendre le bus à la volée en direction de Futaleufu.
L’appareil photo à la main, je prends quelques clichés de la route australe. Dans le bus, je rencontre 2 chiliennes, Daniela et Camila avec qui je passerais mes prochains jours jusqu’à El Bolson (côté Argentin).
Nous arrivons à Futaleufu et nous nous installons dans une auberge pour y passer la nuit. Le matin suivant nous partons faire une excursion dans le rio à bord de mini bateau de rafting pour descendre quelques cascades. L’après-midi arrivant, je pars marcher pour monter
jusqu’au mirador de las banderas. Le chemin est mal signalisé. Au sommet, je me pose quelques instants pour contempler la vue en pique niquant. Les fourmis et les abeilles me tournent autour. Je leur tourne le dos. C’est qu’elles sont coriaces ces petites bestioles. Je continue mon chemin en me perdant un peu plus dans la végétation. Les branches commencent à attaquer mon visages, écorcher mes bras et mes jambes. Les épines s’accrochent et déchirent mon T-shirt. Je commence vraiment à me perdre. Je suis allé trop loin. Têtu comme un breton et l’esprit aventurier, je décide de ne pas rebrousser chemin. Je continu tant bien que mal à me frayer un chemin jusqu’entendre le son de la rivière. Je m’approche toujours un peu plus pour enfin retomber sur le sentier de départ. Ouf, je suis sauvé. Je peux enfin retourner au village et me préparer avant de prendre la route pour retourner au cours de la soirée et 9 mois plus tard en ARGENTINE.
D’abord, je me réveille doucement en prenant un café avant de faire mes adieux à Nayade. Je prends mon sac sur le dos pour continuer encore et toujours le voyage. C’est qu’il pèse une tonne depuis que j’ai la tente et la bâche anti pluie. Je pars en direction du port pour quelques kilomètres à pieds pour embarquer sur le bateau me ramenant au continent.
Départ initialement prévu à 11 heures du matin pour 5 heures de traversée. Je monte à bord. Finalement, nous aurons attendu jusqu’à 14h30 pour enfin quitter le port de Castro. Plus nous nous enfonçons parmi les fjords et la mer et plus la brume s’épaissie. Il devient alors impossible de voir l’horizon.
A bord, je fais la connaissance de quelques chiliens en vacances dans la région. Puisque la pluie est au rendez-vous, nous nous installons bien tranquillement à l’intérieur pour jouer à quelques parties de jeux de cartes. Encore et toujours « El hueco del culo » (Le trou du cul).
Nous arrivons enfin aux abords du port de Chaiten aux environ de 19 heures. Puisque nous avons quitté Castro avec 3 heures et demies de retard, nous nous retrouvons pris au piège par une marée montante. Nous devons attendre qu’elle redescende pour quitter le bateau et regagner la terre ferme. Il est minuit.
Dimanche 16 février 2014, de l’Île de Chiloé à Chaiten : Une longue traversée
Par chance, les chiliennes sont attendues par des amis au port de Chaiten. Je monte à l’arrière du pickup avec mes nouveaux camarades. Entassés à l’arrière avec les sacs à dos, il nous est difficile de trouver une assise confortable. Le pickup roule à bonne allure. Le vent glacial nous frigorifie. Quelques 45 kilomètres plus loin, nous atteignons le Parc de Pumalin (Propriété de Monsieur NORTH FACE) et nous nous rendons au camping pour y planter nos tentes. Nous prenons quelques photos LIGHT PAINTING avant de nous écrouler sur nos tapis de sol, bien au chaud dans nos duvets. Je passe deux nuits dans le parc national à camper en profitant de la vue sur les montagnes avoisinantes. Enfin, me voici en PATAGONIE...
Du 16 au 18 février 2014, Le Parc de Pumalin
















































