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Para el viento en Colombie, "le seul risque est de vouloir y rester..."

Lundi 11 novembre 2013, Quand le vent tourne de sens.

Mercredi 6 novembre 2013, de retour à Santa Marta avec l’Equipo de Oro.

Nous quittons Palomino en direction de la région de Guajira. D’abord nous passons notre première nuit à Rioacha puis à Uribia, un village indien. Pas grand-chose à voir, ni à faire. Plus tard, nous montons à l’arrière d’un Pick-up rempli de caisses de bières et de nourriture afin de ravitailler les habitants du désert que nous nous apprêtons à traverser 3 heures durant pour atteindre : Cabo de la Vela.

 

Dans cet autre village de pécheur, nous trouvons refuge dans un hôtel-restaurant en négociant l’accès de la cuisine. Oui, ici c’est le désert, tout y est plus cher. Avec quelques provisions dans nos sacs, nous choisissons d’économiser sur la nourriture pour plus profiter de la côte et atteindre Punta Gallinas. En découvrant l’état de la cuisine, nous nous interrogeons sur le statut de « restaurant Â». La cuisine se fait directement à l’eau de mer et la vaisselle et bien n’a pas l’air de trop se faire… Nous comprenons alors pourquoi nous nous sommes assez vite familiarisés avec les toilettes qui… sont dans le même état.

 

Le soir, nous sortons le jeu de carte, les fils à bracelets, toujours les bières et nous profitons de cette tranquillité pour voir le soleil se baigner dans la mer. Dans nos hamacs, nous dormions à deux pas d’une mer berçante.

Du 28 octobre au 1er Novembre 2013, Au plus haut de l’Amérique du Sud..

Du 3 au 6 novembre, les plages paradisiaques du Parc de Tayrona..

Le point le plus haut de l’Amérique du Sud :

 

Tôt le matin, un petit déjeuner dans le ventre à base d’Arepa (sorte de pancake de farine de maïs), Å“ufs brouillés et un petit café, nous négocions le prix d’une Lancha (bateau à moteur) pour nous rendre jusqu’à Punta Galinas. Nous passons de 150 000 COP à 100 000 par tête de pipe, soit de 60 à 40 euros. Une traversée de 4 heures dans le sens contraire du courant, du vent. Le soleil chauffait, l’eau de mer très salée nous asséchait la peau et la mer nous secouait. « C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme TINTINTIN… Â»

 

Nous arrivons à Punta Gallinas. Nous nous reposons quelques peu et mangeons un bout de pain de mie tartiné de thon avant de reprendre la route à bord d’une bétaillère à travers le désert. Nous découvrons un paysage asséché et boisé, puis viennent les dunes de sables et enfin une tour métalliques aux couleurs rouge et blanche. C’est le Phare de Punta Gallinas. Si si je vous assure ; )

« Julien, Morgane, après la Mitad del mundo en Equateur, nous voilà ici au point le plus haut de l’Amérique du Sud !!! Â»

 

Notre route commune touche à sa fin. Voici plus d’un mois et demi que je suis ce petit couple fort bien sympathique. « Ben ouais hein ! Â» Ils entament leur dernier mois de voyage au Venezuela. Bonne route à vous amigos et Hasta Kenavo ;)

Nous nous rendons à Palomino à 2 heures de Santa Marta. Nous y trouvons une petite maison hôtelière tenue par un jeune couple Colombien-Argentin. Je passe mes premières nuits en hamac, je me réveille doucement aux premières lueurs du soleil avec le chant du coq. Idéal pour bien démarrer la journée.

Notre première balade sera la descente d’une rivière en bouée (chambre à air de tracteur) jusqu’à un peu avant l’embouchure de la mer. Les fesses dans l’eau, le corps à l’air, il ne nous manquait que les bières.

 

Ensuite, la Quebradra de Valencia, où nous nous promenions parmi les palmiers, les bananiers, évitons de marcher sur les fourmis travailleuses, traversons plusieurs fois la rivière jusqu’à atteindre les cascades pour nous y baigner. 

 

Enfin, comme à notre habitude, nous profitions de la mer en faisant quelques bracelets sur la plage sous l’œil émerveillé de quelques jeunes militaires venus s’isoler au fond de la plage pour fumer leur join. Très professionnel n’est-ce pas ?

Du 22 au 25 octobre 2013 : Palomino...

A 4 heures de Cartagena se trouve une ville au bord de mer où l’on vient de passage pour visiter la côte caribéennes. Il s’agit de Santa Marta. Il y fait toujours chaud mais la chaleur est bien plus supportable qu’à Cartagena.

 

Première destination, Minca pour la journée. Ce petit village est perdu dans une forêt humide. On y vient pour apprécier ses sentiers de randonnées menant jusqu’aux cascades.

Du 17 au 22 octobre 2013, Autour de Santa Marta : Minca et Taganga..

Ensuite, je pars passer mon week-end à Taganga à seulement 20 minutes de Santa Marta. Un village de pécheur et aussi balnéaire. C’est ici que l’on peut trouver les meilleurs prix pour faire la formation de plongée : le PADI. C’est aussi un endroit pour y faire la fête en allant aux discothèques le long de la digue ou à passer la soirée sur la plage. Ici, tout le monde en prend plein les narines si vous voyez ce que je veux dire.

 

A peine arrivé et je pars à la plage pour prendre un de mes premiers bains de mer depuis le début de mon voyage. Je n’y serais pas resté très longtemps puisqu’à l’horizon, des milliers de poisons flottant dans ce « cadre paradisiaque Â», victimes de la saison des pluies et de la pollution. La motivation tombe mais tant pis, je me lance à faire mon plus beau plongeon et sors de l’eau quelques brasses plus tard. Je retourne à l’auberge pour faire le papillon dans la piscine.

 

Un jour plus tard, et je retrouve les amis Julien et Morgane qui avaient poursuivi leur chemin de leur côté depuis Medellin. Nous nous racontons nos voyages, nous parlons de cuisine, la faim au ventre et buvons quelques bières. Les retrouvailles sont bonnes et continuons notre route pour quelques jours ensemble.

Voici déjà 7 mois que j’entreprends ce voyage. Le vent mon fidèle ami, m’a guidé à bien des endroits. M’emportant avec lui toujours un peu plus vers le nord jusqu’à atteindre le point le plus haut de l’Amérique du Sud : Punta Gallinas (Colombie).

 

Cette route vers le nord s’achève mais l’aventure n’en est pas encore à sa fin. Comme une girouette, le vent me fait changer de direction. Cette fois, il décide de m’emporter à l’autre bout de l’Amérique du Sud : Usuhaïa. La route sera longue et j’espère qu’elle me réservera encore bien des surprises.

Il nous assène de questions pour savoir d’où l’on vient, pourquoi sommes-nous en Colombie, quel est notre métier, qui est le propriétaire du véhicule, où a-t-il été acheté, combien… Il fait le tour du combi, teste les pneus à coups de pieds tout en mangeant sa crêpe. Il nous remercie et s’en va. Un rai interrogatoire. C’est ce qu’on appelle, une déformation professionnelle.

 

Je commande la dernière crêpe et le mini van ferme ses portes à la clientèle. Ensemble, nous continuons notre soirée sur la place principale de la ville à discuter et à jouer quelques airs de guitare. Du Renaud et du Noir Désir s’il vous plait.

 

INFO : Voici l'adresse du blog de Timothé et Coralie et de leur crêperie à roulette : http://proxima--parada.blogspot.com/

Samedi 9 novembre 2013, Yaku : une crêperie à roulette à Popayan.

De retour à Santa Marta pour une dernière nuit, je retrouve avec surprise Max et les deux Angela. Je donne rendez-vous à Katerin, une colombienne de Santa Marta avec qui j’ai eu le plaisir découvrir sa ville quelques jours plus tôt. Ensemble nous passons une énorme soirée à rire. Les shots de vodka à n’en plus finir. Pas besoin de vous expliquer le mal de crâne qui s’en est suivi.

Vendredi 8 novembre 2013, salsa à Cali.

Je décide d’écourter mon séjour en Colombie pour continuer mes pas dans d’autres directions. Je prends un vol pour redescendre au plus vite vers la frontière de l’Equateur. Escale à Bogota, j’arrive quelques heures plus tard à Cali. J’en profite pour reprendre un cours de Salsa à l’hostel Iguana.

Je termine mon séjour aux Caraïbes par les plages paradisiaques du Parc de Tayrona. Objectif détente, j’emmène avec moi, juste le nécessaire pour tenir ces quelques jours dans cette réserve : Savon-dentifrice, changes, maillot de bain, crème solaire, appareil photo, torche frontale, 5 litres d’eau, des pâtes, des boites de thons, du café et bien sûr quelques paquets de cigarettes.

 

Après la fouille par la douane à l’entrée, ici on ne peut introduire ni drogue, ni alcool, on se fait contrôler de fond en comble. Rien à signaler, on me laisse passer. Lors du sentier menant jusqu’aux plages, j’observe des lézards bleu-vert, des crabes bleus. J’entends le cri des monos (singes) puis je les vois se faufiler de branches en branches. En marchant, j’évite d’écraser les fourmis sur mon passage. Contemplatif devant elles, je les observe transporter les feuilles sur leur dos et observe les tranchés qu’elles ont façonnée. En voyant une telle organisation, je comprends mieux l’expression « un travail de fourmis Â». Plus tard, je fis la rencontre d’un python couleur jaune mesurant environ 2 mètres. C’est à l’écoute de mes pas qu’il s’en va se cacher dans les branchages. Continuant mon chemin, j’atteins enfin les premières plages. On se croirait en Bretagne sur la Côte de Granit Rose mais avec des palmiers en plus. Je n’en peux plus de voir la mer devant moi, je laisse mes affaires sur le sables et je pars faire quelques brasses. Vous qui me lisez, comment vous expliquer à quel point il est agréable de s’y baigner : )

 

De retour au camping où je passe toujours mes nuits en hamac, je retrouve le français Max et sa copine espagnole, Nathi que j’ai rencontré quelques jours plutôt à l’auberge de Santa Marta. Nous faisons la connaissance des quelques voyageurs (colombiens, argentins, allemand) présent au camping dont les deux Angela, toutes deux colombiennes. Nous formons très vite une équipe en or : el equipo de oro. Ensemble, nous contribuons à faire le feu pour préparer la cuisine. Il m’aura fallu plus d’une heure pour faire des pâtes ; )

 

Le soir venu, nous nous rendons au bord de la mer. On observe des petits points bleus qui s’échouent sur le sable. Du plancton ! Il y a aussi les lucioles qui clignotent dans les airs. Le ciel spectaculaire nous offre un défilé d’étoiles filantes. Derrières nous, dans le petit lac et des points blancs qui réfléchissent à la lueur de nos lampes frontales… Ce sont des yeux. Des yeux de caïmans !!! Oui, tout est là à Tayrona. Todo esta aqui en Tayrona (TOSTAKY ; )

En sortant de l’auberge, je marche à peine 20 mètres et je lis « Crêpes francesa Â» sur le parebrise d’un mini van. Je salue les propriétaires. Je rencontre alors Timothé et Coralie, deux jeunes français qui depuis un an, voyagent en vendant les crêpes qu’ils réalisent à l’arrière du mini-van. D’abord, ils nous expliquent leur voyage, leurs difficultés, leurs rencontres… Ils font le tour de l’Amérique du sud en vendant crêpes et artisanias (bracelets et colliers) leur permettant de gagner de quoi manger et s’acheter quelques cigarettes.

 

Très vite, les gens commencent à faire la queue sur le trottoir. Ils commandent leur crêpe et intrigués, restent pour discuter. Soudain, c’est un homme habillé en trilli kaki, dossard jaune fluo et casque de moto qui s’approche à moi. Un policier. Il nous dit quelque chose que je ne parviens pas à comprendre due à son accent. Je comprends très vite, qu’il veut une crêpe. Putain le con, il m’a fiché la trouille lui !!!

Séance improvisation photo avec Morgane et Julien au nord de la Colombie.

Samedi 25 octobre 2013, soirée créative à Rioacha. 5013

Plus tard, nous avons poursuivi notre chemin en compagnie d’Anthony, un autre frenchute (français) sur la « route du café Â». 1ère escale, Salento. Il s’agit d’une petite ville coloniale à l’atmosphère agréable. Idéal pour se remettre du week-end et se perdre parmi des centaines de palmiers hauts d’une trentaine de mètre dans la vallée de Cocora. Nous y avons pris quartier dans un superbe hôtel de famille avec un grand jardin et de quoi cuisiner. Aller, au fourneau, c’est avec Morgane que nous avons préparée de délicieuses crêpes et partagé l’art et la manière de les savourer avec un couple d’Argentin. Et non, les crêpes ne se mangent pas uniquement en désert en BZH. Une complète por favor, jambon, gruyère, champignons, Å“ufs.

Je quitte Popayan en direction de Cali, la capitale de la Salsa. Au terminal de bus, je retrouve Julien qui m’attendait bien sagement. Ensemble nous marchons pendant une vingtaine de minutes jusqu’à l’hôtel Iguana afin d’éviter de payer un taxi. A l’hôtel, Je retrouve Morgane qui m’accueille en me servant un bon plat de pâtes au thon accompagné d’une bonne bière bien fraiches. Bien mérité, faut dire qu’ici, il fait très chaud. Nous y aurons passé le temps d’un long week-end à apprendre quelques pas de salsa, à manger un bon barbecue et passer nos soirées à discuter au fond des hamacs.

Du 26 septembre au 10 octobre 2013, Sur la route du café et de la Salsa.

Au départ de Medellin, je décide cette fois-ci de prendre un vol pour Cartagena. Il faut savoir qu’en Colombie, le prix d’un aller simple en avion peut s’avérer bien plus avantageux que le bus. Ainsi au lieu de faire 15 heures de route durant la nuit pour 93000 pesos colombien, je me retrouve à prendre un vol pour 83000, soit moins de 40 euros. C’est décidé, cette fois-ci je m’envole pour rejoindre les Caraïbes…

 

Il est 17-18 heures sous une chaleur écrasante, à la recherche d’une auberge pas trop chère, nous nous rendons compte avec Jérôme (un autre français décidément) d’une ambiance joyeuse dans les rues de Cartagena et des maillots jaunes à perte de vue. Soudain, tout le monde se met à crier de joie. La Colombie venait de se qualifier pour le mondial. A l’entrée d’une auberge, nous faisons la rencontre de quelques adolescentes colombiennes. Contentes de voir deux routards essayant tant bien que mal à parler en espagnol, elles nous demandent de prendre quelques photos avec elles façon « facebook Â» : )

Non, ce n’est pas un mythe, la Colombie est bien le pays où la drogue vient à vous. D’autant plus dans une ville comme Cartagena où viennent les touristes. Avec nos visages de gringos, il est difficile de ne pas se faire accoster toutes les 5 minutes.

 

« Hola amigo, d’où viens-tu ?? D’Israel, d’Argentine, ah non de France !! Regarde je sais parler Français… Bonjour Monsieur, comment allez-vous, quel temps magnifique, vous êtes séduisantes… Â» Après avoir épuisé le peu de vocabulaire pour impressionner le touriste, très vite on se voit proposer de la Marijuana jusqu’à la coco… « Non merci, je ne veux RIEN !! Â» Rien à y faire, ils insistent jusqu’à ce qu’on leur tourne le dos… Ce démarchage intempestif devient pesant à la longue…

 

Hors de la vielle vieille coloniale, il faut se balader un peu en se perdant dans les rues. On peut tomber par chance, dans des endroits bien moins touristique, sans sollicitation à tout va comme à la place Trinidad. Une vie de quartier sur cette place, où les personnes se donnent rendez-vous pour regarder les gens passer et les enfants s’amusent. Un cours de Zumba gratuit se tenait à cette place attisant la curiosité des passants. Oh ce qu’il est agréable de flâner dans les rues au rythme de la musique latine.

Du 10 au16 octobre 2013, Ce soir c'est caraibes... à Cartagena

Tulcan (Equateur), je descends du bus et rencontre Aaron, un jeune Australien de 22 ans. Nous décidons de passer la frontière ensemble et partager les frais du taxi pour nous rendre à Ipiales coté Colombie. Les sacs sur le toit du mini-bus, nous sommes sérrer dans le van. Il est 17 heures et la nuit commence à tomber. Je change mon plan en restant ici pour la nuit avant de repartir à Popayan. Le lendemain, nous partons tôt le matin pour visiter une église au style baroque : La Laja.

 

Sur les coups de midi, nous prenons un bus pour Popayan la ville blanche à 8 heures de trajet. Nous aurons passé la frontière avec succès. Je ne partirais donc pas en colonie de vacances chez les Farcs. En tout cas, pas pour le moment.. : )

23 septembre 2013, En route pour la Colombie.

Dernière étape : Medellin. Là où notre route ensemble prend fin. Julien et Morgane se dirigent du côté des caraïbes, Anthony du coté de Bogota et moi, quelques jours à découvrir la ville et ses alentours. Medellin est une belle ville longée par un métro, la rendant de fait, très pratique pour se déplacer. A voir sur place, le parc Arvi à partir du téléférique « Metro-cable Â», el poblito paisa, une sorte de petit village dans la ville offrant un super panorama et Guatapé et la Piedra (pierre) Peñol entourée par des lagunes artificielles.

Seconde étape : découverte d’une finca (Production de café). Voulant laisser les amoureux se retrouver, nous voulions découvrir avec Anthony la ville de Chinchina. Lorsque nous sommes arrivés sur place ce fut un choc. Nous regardions autour de nous. Pas une seule auberge en vue. Quelques hôtels à l’apparence délabrés dans une ville peu accueillante à la tombée de la nuit. Peu inspirés par cet endroit, c’est d’un simple regard que nous décidions de partir jusqu'à Manizales. « Coucou Morgane, c’est encore nous ;) Â». Tellement Ã©mue de nous retrouver pour encore quelques jours, ses seuls mots ont été : « t’es con, qu’est-ce que tu fais là ? Â». Oui, elle était vraiment émue. Et Julien : « euhhh ben on se connait non ? Â».

 

Le jour suivant, nous sommes allés visiter une Finca (une Production de Café). D’abord, notre guide nous raconte la découverte du café et les étapes de fabrication. C'est avec pédagogie que nous avons pu manipuler différents types de grains et sentir toutes sortes d’arômes. A savoir que la Colombie exporte la quasi-totalité de sa production. La consommation du café est rare. Il est le plus souvent servi avec du sucre et de la crème de lait.

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