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Para el viento au Pérou (1ère partie)

Du 28 au 29 août 2013, Zorritos (les petits renards) :

 

Zorritos est un petit village de pécheur bien plus tranquille que Mancora. Ici, on y vient pour se reposer une journée avant de continuer la route pour l’Equateur. En arrivant à l’hospedeja (petit hôtel) Casa Kasalena, je rencontre Willy et Cléo, les propriétaires des lieux. Je leur dis que je viens de la part de Marina et je reçois très vite un accueil très agréable. Cléo remarque un de mes bracelets et me demande s’il vient de Marina. Je lui réponds que oui. Je rencontre alors celle qui a appris Ã  la Catalana à faire ce bracelet.

 

Avec Charlie, le dernier membre de l’Equipo A, nous partons découvrir les lieux. On se balade du côté du marché, puis on s’enfonce dans les rues du petit village. On entend au loin de la musique. Chouette une fête… On passe devant l’endroit où se fête une boda (un mariage). Nous continuons notre chemin ! Un peu plus loin me voici coursé par un chien errant, je cours… Nous arrivons sur une plage et nous nous posons de longues minutes à contempler les crabes sur le sable qui à chacun de nos mouvements, s’enfoncent profondément dans le sable. Un moment pour se reposer, pour ne rien faire et s’amuser à prendre en photo la couleur du ciel gris pendant le couché de soleil.   

Toutes les personnes rencontrées au passage nous parlaient du nord du Pérou et de Mancora. Il s’agit d’un village balnéaire pour s’y détendre, faire du surf, boire une bière en plein après-midi, à manger quelques frites et se relaxer en faisant quelques brassées dans la mer. Comme c’est appréciable de s’y baigner dans ce courant d’eaux chaudes. Très touristique, voir beaucoup trop, lorsque nous sommes descendu du bus, 8 chauffeurs de taxi-moto se jettent sur nous. Nous avions l’impression de rencontrer des condors affamés en plein désert. Pour 1,5 soles (un demi euro), ils nous proposent de nous amener jusqu’à notre hôtel car il « serait Â» très loin. Non merci, nous préférons marcher le petit kilomètre qu’il nous reste à faire ! Le soir, l’animation bat son plein. Des boums-boums à n’en plus finir, c’est une ambiance discothèque qui prend le dessus sur la tranquillité. Enfin ce fut quelques jours de détente pour « El Equipo A Â», à bien rigoler avant que chacun finisse sa route pour d’autres directions.

Du 25 au 28, sous les boums-boums de Mancora :

« Hey les filles, regardez qui est mon voisin de bus… Charlie Brown!! Â». Un Hollandais de 30 ans, lui aussi mochilero depuis plusieurs mois et camarade de trekking des deux français que j’ai revu à Huaraz… Je lui demande s’il sait où il va dormir du côté de Huanchaco, il me répond que non… Je termine en lui disant que ce n’est pas grave puisque maintenant il est avec nous…

 

Et c’est avec Marta, Camille la fille, moi, Charlotte et Charlie que nous avons formé pour les quelques jours à venir « EL EQUIPO A Â» (l’Agence tous risques). Peut-être parce que nous avons tous des personnalités très différentes les uns des autres, qui se complètent et certainement parce que nous avons tous ce petit grain de folie en nous…

 

Ensemble, nous partons du côté de Trujillo. Plus exactement à Huanchaco pour enfin faire nos premiers pas le long de l’océan pacifique. Ici, nous visitons les ruines de la culture Chimù et Moche (pré-Inca) en découvrant le site de Chan Chan, l’extraordinaire Huaca del sol et de la Luna (plusieurs temples superposés les uns sur les autres) et le fabuleux trésor du Musée de Sipan. 

 

 

Du 22 au 25 août 2013, Les ruines Pre-Inca de Huanchaco – Trujillo :

Tôt le matin à Lima, je me réveille en m’apercevant qu’il ne me reste que 30 minutes pour monter dans mon bus. Je saute du lit, j’enfile les mêmes vêtements que la veille puis mes sacs en disant « ciao Â» à mes compagnons de chambres. Je fais mon check-out en payant mes nuits et les frais de blanchisserie. A la sortie de l’auberge, je pars à la rencontre d’un chauffeur de taxi qui me propose un bon prix pour rejoindre mon bus. Les yeux rivés sur ma montre, les minutes avancent à pas de course… Au fur et à mesure, je commence à reconnaître les bâtiments, les rues, le trafic. Je ne suis plus très loin. J’arrive à la compagnie de transport, je présente ma réservation au guichet pour obtenir mon titre de transport, je laisse mes bagages pour la soute. OUUUFFF, il me reste 5 minutes pour me relaxer et savourer un café et quelques bouffées de fumée…

 

8 heures de bus à observer pampas et montagnes, j’arrive à Huaraz. Il est 17 heures, le guide le Routard en main, je pars à la recherche d’un endroit pour y passer la nuit. Le soir venu, je découvre le bar Los Buhos 13 (qui deviendra mon QG pour ces quelques jours) pour y prendre une bière. Je fais la rencontre de mon voisin de comptoir Xavi puis de Denisse la serveuse. Tous les deux originaires de la ville. Quelques blagues, quelques rires, des questions et des conseils… Bref, nous avons sympathisé. Qui a parlé d’une seule bière ???

 

Huaraz est une ville attractive puisqu’elle est entourée par les Cordillères Blanche et Noire. On y vient pour y passer quelques jours de trekking à dormir en tente à plus de 4000 m d’altitude dans les montagnes ou pour des randonnées de quelques heures pour admirer les lagunes aux pieds des volcans et des montagnes. La solitude devenait de plus en plus pesante et il me fallait des compagnons de route pour vivre et partager ce paysage extraordinaire. Je retrouve à l’hôtel, Marta d’Espagne, Camille de France et Charlotte d’Angleterre, trois filles rencontrées quelques jours plus tôt à Paracas. Ensemble, nous nous sommes levés très tôt les matins, chaussé nos chaussures de randonnées poussiéreuses et usé nos semelles dans les chemins rocailleux de la Laguna de Churup et la Laguna 69 (69 ? Allez savoir pourquoi !!). Après quelques heures de marches pour quelques centaines de mètres de dénivelé, nous arrivons devant les lagunes aux eaux bleues turquoises. ESPECTACULAR !!!!!!!!!

 

Enfin, de retour au bar Los Buhos 13, je retrouve Mathias et Florent, deux français rencontré un mois plus tôt à Potosi (Bolivie). Nous prenons une bière ensemble à parler de nos parcours et nous jouons une partie de JENGA géante. Nous rencontrons alors leur ami Charles dit Charlie Brown…

Du 18 au 21 août 2013, Au milieu des lagunes de Huaraz :

Cachée par son voile de brume que l’on appelle la Garua, Lima est une ville gigantesque que l’on traverse en taxi. Il faut se motiver pour quitter un quartier pour en découvrir un autre. Du côté du quartier de Miraflores, là où j’ai posé mon sac quelques jours pour me reposer, on peut s’y balader le long de la côte pour observer les surfeurs au loin, découvrir le petit parc où les couples se donnent rendez-vous, flâner dans les rues pour acheter des « souvenirs artisanaux Â» (les mêmes depuis le nord de l’Argentine) et se goinfrer de fast-food. Lima, par sa taille monstrueuse et les klaxons incessants dans la rue, est souvent une ville de passage pour continuer le chemin vers le Sud, pour d’autres comme moi, vers le Nord.

 

Du 14 au 18 août 2013, Au travers de la Garua, la brume de Lima :

 

Dimanche 4 août 2013, je quitte l'auberge d'Arequipa pour partir en trek de 3 jours du coté du Canyon de la Colca. Il est 4 heures du matin. En montant dans le bus, je retrouve Marie et Allart, mes nouveaux compagnons de voyage. Ensemble, nous prenons la route durant 3 heures jusqu'à atteindre le village de Cabanaconde (3287 m d'altitude). Cette traversée le long de la Pampa et des montagnes avoisinants les 5000 m d'altitude, nous a été bénéfique pour nous reposer un peu.


7 heures du matin, arrivés sur place, nous prenons enfin le petit déjeuner et commençons l'aventure par le mirador des Condors, lieu très touristique. Puis nous partons à la rencontre de Rémy, notre guide. Un Péruvien Quechua et Chaman par dessus ça, professionnel dans les montagnes andines depuis 17 ans, il a été qualifié 3ème lors d'un marathon international dans le canyon. Nous sommes en de très bonnes mains. La première chose qu'il nous dit : "Ne vous inquiétez pas, là où l'on va il n'y aura pas de touristes". Convaincus, nous écoutons attentivement ses consignes et commençons le trek. Il est 10 heures. En chemin vers le Canyon, nous pouvons observer les agriculteurs travailler la terre à l'aide de mules, les beaux paysages et l'Oasis depuis le haut du Canyon mais ceci n'est qu'un doux commencement. A petit pas de souris et au rythme bien constant pour ne pas s'épuiser, il nous a fallut 3 bonnes heures pour descendre jusqu'à l'Oasis à 2160 m d'altitude. Là bas, nous avons pu barboter quelques minutes au bord de la piscine, prendre quelques forces en mangeant une soupe et un plat typique Péruvien à base de riz et de poulet. Inutile de vous dire que ce lieu est fréquenté de gringos. La plupart d'entre eux se contentent de prendre un bus à la journée pour observer le canyon vu du haut ou alors de s'aventurer jusqu'à l'Oasis, se reposer toute la journée dans la piscine et remonter la montagne à l'aube. Pas pour nous!


Après 2 heures de détente à l'Oasis, nous reprenons la route de l'autre coté du Canyon. pour affronter 1 km de monté puis 4 km à travers la pampa, les bosquets, les canyons. Nous avons finalement marché 2 heures 30 pour atteindre notre logis à San Jua de Chuccho. Composé de 2 chambres (une de 4 lits en bambous et une pour les amoureux), des toilettes au fond du jardin et d'une douche à l'eau froide, une grande tablée abritée par un toit de bambous et de feuilles de palmiers et une petites maisonnette faisant office de cuisine et de minimarket rudimentaire. Il est 17h30, le soleil commence à s'endormir doucement, caché par les montagnes, la fraicheur se fait ressentir et l'obscurité nous tient compagnie, nous dévoilant son charme à travers ses étoiles et sa magnifique voie lactée. Pas un bruit, pas même un brin de lumière citadine. Nous voila bien enfoncés au cœur des Andes, au cœur des Quechuas. Nous nous reposons quelques peu et buvons une bière en guise de récompense. Voilà bientôt le souper préparé avec soin par notre guide.

 

 

Du 4 au 6 août 2013, le Canyon de la Colca :

Après ces 4 derniers mois à longer montagnes et merveilles de l'Amérique du Sud,  je pose mon sac à dos à Huacachina, station balénaire de la ville d'Ica. Je me retrouve encore une fois encerclé de montagnes mais pas n'importes lesquelles... Des énormes dunes de sables me rappellant avec nostalgie mes 15 ans aux dunes du Pilat dans le Bassin d'Arcachon (France). Posé quelques heures dans un hamac à l'auberge Banana's hostel (oui ça fait réver) et à jouer quelques airs de guitares, je me relaxe tranquillement après une dizaine d'heures passées dans le bus de nuit. Une fois bien réveillé, je me décide à visiter les alentours et à découvrir l'oasis de Huacachina. Pédalos et restaurants à tout va. Cette fois j'ai posé le pied à Gringoland!! Là où étatsuniens et européens ne prennent pas la peine de dire "Hola" ou "Gracias". Non c'est sur, c'est beaucoup trop d'effort et surement plus difficile à prononcer que l'anglais ;)


16 heures, il est temps de partir en escurssion. Je monte avec 10 autres personnes dans un énorme Buggy aux couleures flashies et nous partons à la découverte des dunes. Notre chauffeur appuye sur le champignon à son plus grand bonheur et pour nos plus grandes frayeurs... Il finte en frolant quelques crêtes pour nous laisser observer le vide suivit d'une petite descente à sensation et de montées. Mais lorsque l'on monte, il faut bien redescendre.... WHAAAHAAAHAAAHAAA!!!!!! L'adrénaline était au rendez-vous.


En nous amenant plus loin, notre chauffeur-farceur nous arrête au bord d'une crête. Nous sortons les planches de sanboard (planche de snowboard pour le sable) et nous dévalons les dunes en faisant de très belles pirouettes dans le sable. Nous finissons par des dunes hautes d'une cinquantaine de mêtre si ce n'est pas plus mais cette fois-ci, sur le ventre, ne gachant rien aux sensations...


Le lendemain, avec mes compatriotes Jean et Candice, deux français rencontrés à l'auberge, nous nous sommes dirigés à Nazca. C'est ici que les Incas, ont dessiné dans le désert d'énormes representations d'animaux ou autres symboles à l'intention des dieux Incas ou Extraterestres selon certaines hypothèses. Rien n'est sur! Quoi qu'il en soit, ces fascinantes représentations en plein milieu du désert ont été conservées à travers les sciècles grace au doux climat qui sévit dans la pampa. En effet, il n'y pleut jamais! Pour observer les lignes de Nazca, il existe deux manières. La première consciste à prendre un vol à bord d'un vieux coucou pour une durée de 30 minutes quelques 100 $ U.S. La seconde plus économique puisque ne valant que 2 soles (moins d' 1€), conciste à monter un mirador pour observer seulement 2 dessins. Je vous laisse deviner quelle option nous avons choisit...

Du 9 au 11 août 2013, Les dunes de Huacachina et les lignes de Nazca :

Paracas vient de la langue Quechua, Para (pluie) et Aco (sable). Là où il pleut du sable... Ville portuaire, elle est située sur la côte du pacifique non loin de la ville de Pisco. Plus connue pour le Pisco Sour, un cocktail à base de Pisco (alcool Péruvien), de citron vert, de blanc d’œuf, etc. La ville a été sérieusement touchée en 2007 par les tremblements de terre et devenue moins touristique ce qui a permis à Paracas de devenir une station balnéaire. On y vient pour faire le tour des îles Ballestas pour observer dauphins, cormorans, pingouins, pélicans et lions de mer. On y observe également sur l'une des îles, un symbole énigmatique, faisant plusieurs centaines de mètre : le Candélabre. On raconte qu'il s'agirait de la croix du sud destinée à orienter les marins et qu'on pourrait l'observer à plus d'une quarantaine de KM. Les archéologues émettent l'hypothèse qu'il s'agit d'un symbole de plus de 2000 ans, qu'il pourrait représenter un cactus aux vertus hallucinogènes. Enfin, d'autres avancent qu'il s'agirait d'un dessin réalisé par les extraterrestres...


Après cette excursion au près des îles, la réserve naturelle! Là où dunes de sables et l'océan se côtoient. On y observe la cathédrale, formation rocheuse  sculptée par l'érosion qui en 2007 s'est effondrée lors des tremblements de terres. Après 4 mois passés dans les montagnes andines, je suis ravi de pouvoir observer la mer... :)

 

Du 11 au 13 août 2013, Paracas et les Iles Ballestas, là où il pleut du sable :

 

Bref, il fait beau, il fait chaud, la ville est jolie et je rencontre encore des Argentins... Ni une, ni deux, je leur propose de boire le maté. La ville est en pleine fête jusqu'au 15 août, c'est l'occasion de voir les défilés dans les rues, de goûter à la gastronomie et d'aller écouter un concert de guitare. D'ici ces prochains jours, c'est en la compagnie de Marie et son copain Alart, que je pars visiter le canyon de la Colca. Je vous en donnerais des nouvelles.

 

 

Arequipa est la ville de la Guitare. Tel Arthur et son Excalibur, c'est ici où j'ai trouvé ma promise. Depuis 4 mois que je voyage, les airs de guitare me manquaient. J'ai attendu d'arriver à la Paz en Bolivie pour acheter un Charango (instrument typique du nord de l'Argentine, de la Bolivie et du Pérou). Seulement, il n'a pas beaucoup apprécier le passage de la frontière Bolivie - Pérou. Je le répare avec un peu de colle à bois et du scotch pour le consolider. Ça sonne mais la frustration de ne pas pouvoir jouer mes morceaux favoris étaient tellement grande que j'ai finit par craquer. C'est en me baladant à la découverte de la ville, que je passe devant une toute petite boutique. Et là, comme une pépite d'or brillant à mille feux, je ne peux pas la louper. J'ai su qu'elle m'attendait quand j'ai lu la phrase écrite sur sa caisse : "Hasta donde el viento me lleve..." Qu'elle coïncidence n'est pas??? Certaines mauvaises langues pourront vous dire que j'ai simplement fait le tour de plusieurs magasins, que j'en ai trouvé une pas trop mal pour m'accompagner dans ce voyage et armé d'un marqueur indélébile, j'ai écris moi même cette phrase! Ne les croyez surtout pas!

 

Arequipa, 6 heures du matin, j'arrive au terminal de bus après 10 heures de route. Je prends un taxi pour rejoindre l'auberge de Marie, une Belge rencontré un mois plus tôt à Sucre en Bolivie. Je m'enregistre à l'accueil, je donne mon sac à dos en attendant d'intégrer la chambre et je décide d'aller visiter la ville.

Du 1er au 8 août 2013,  Para donde estas?? Para aqui Pa! (Arequipa) :  :

Elles sont encore bien ancrées aujourd'hui dans leur culture... Puis il nous parle des momies retrouvées aux pieds des montages avoisinantes. De son expérience de guide, lors de l'ascension du volcan Pachatata (volcan du soleil, masculin), seules les femmes y accèdent avec succès, les hommes se prennent de mal de l'altitude et rebroussent chemin. A l'inverse, seul les hommes accèdent au sommet du volcan de la Pachamama (le volcan de la terre mère, féminin). Il nous explique que dans la culture Incas, le peuple offrait en guise d'offrandes, des jeunes garçons vierges de 15 ans au volcan féminin et des jeunes filles vierges de 15 ans au volcan masculin pour empécher les irruptions volcaniques et  de fait, protéger les villages avoisinants...

 

22 heures, la fatigue monte, nous gagnons nos chambres pour nous reposer avant de nous lever à l'aube. 6H30 du matin, nous quittons notre hébergement temporaire pour continuer notre chemin. Nous passons par les villages de Tapay à 2940 M d'altitude, de Cosñirhura à 2450 M et Malata à 2450 M et nous retournons du coté de l'Oasis après 5h30 de marche. Cette fois-ci, comme tous les vacanciers, nous passons tout l'après-midi à l'Oasis à nous reposer. Nous regagnons nos chambres à 22 heures pour nous lever à l'aube.


4 heures du matin, le ventre vide, nous quittons l'Oasis pour 3 heures de montée pour revenir là où nous sommes arrivés 2 jours plus tôt. Épuisés, Rémy nous sert chez lui le petit déjeuner avant de faire ses adieux. Nous le remercions énormément pour ces quelques jours en sa compagnie et le partage de sa culture et avec mes compañeros de viaje (compagnons de voyage), nous voilà heureux d'avoir fait ce bout de chemin ensemble...

Merci les amis. Hasta Kenavo!!!

Plus tard, Rémy nous confie ces dons de Chaman. Lorsque sa mère était enceinte de lui, et qu'elle marchait le long de la montagne pour atteindre un village voisin, elle fut frappée par la foudre. Inanimée le temps d'un d'instant, elle a reçu un deuxième coup de foudre et la voila plus en vie plus que jamais. Inquiète pour la bonne santé de son futur enfant, elle rencontre le chaman du village. Il inspecta elle et son vendre tout rond. Il lui a dit de ne pas s'inquiéter, que le futur petit Rémy était en très bonne santé. Par l'énergie qui circule dans leur corps depuis ce jours, deux nouveaux chamans sont nés. Rémy nous explique qu'il n'utilise son don lorsque les habitants des villages viennent à lui que pour des raisons de santé et qu'il ne s'agit en aucun cas d'un service monnayable.


Il nous parle également de la culture Incas qui est la sienne et des 3 règles qui la compose : "Ne mens pas, ne vole pas et ne paresse pas". C'est uniquement à partir de ces 3 lois que le peuple Incas est devenu un des empires les plus vastes et qui a dominé une grande partie de l'Amérique du Sud (Colombie, Pérou, Bolivie, une partie du Chili et de l'Argentine) avant l'arrivée des conquistadors d'Espagne.

Le 20 juilet 2013, passage de frontière Bolivie-Pérou :

Heureux d'avoir réussi cette ascension, je me dirige à l'entrée, je présente mon billet, mon passeport et je rentre sur le site. Si le jour s'est levé, que je ne peux plus caresser les étoiles je peux cela dit embrasser les nuages. Oui tout est blanc. Il est difficile d’apercevoir les ruines et les montagnes avec ce voile. Je commence la visite des ruines de l'ancienne citée Inca. 3 heures passées entre pluie et blancs nuages, je prends tant bien que mal quelques photos. Je me dirige ensuite vers la Montagne Machu Pichhu. A l'entrée, le gardien me dit qu'il faut encore marcher 1H30 pour se rendre au sommet. Un peu découragé, je continu mon chemin. Après  4 heures de marche bien matinales, je sens mes jambes épuisées. Je décide de faire une pause. Je rencontre quelques chiliens au passage. On discute pour oublier la monter. Je rencontre Sébastian de Santiago de Chile. Il me propose lors de ma prochaine venue au Chili, de me faire visiter sa ville et les alentours contre une bouteille de bière. Il aperçoit également mon Chèche rouge et noir, me propose de l'échanger contre le sien. j'accepte. 10H00, la montagne ferme 1 heure plus tard, toujours les blancs nuages, finalement je renonce au sommet.

 

10H30, avec mon nouveau Chèche bleu turquoise et noir, posté devant un Machu Picchu invisible, j'attends. Soudain, le vent est apparu se livrant à une bataille contre les nuages.L'appareil Réflex en main pour quelques clichés et dans une course contre la montre, il faut faire vite car  chacun gagne peu à peu du terrain à tour de rôle. C'est comme par miracle que le vent domine les sommets. Le Machu Picchu est apparu, ce fut un instant magique.

 

 

4H50, quittant l'auberge, il pleut. Marchant dans la pénombre et dans l'humidité, torche frontale sur la tête pour atteindre 20 minutes plus tard, le pont me permettant d'accéder au chemin pour le Machu Picchu. J’aperçois devant moi une cinquantaine de personne ayant la même envie que moi, celle de monter à pied jusqu'au site. 5H10, je présente mon billet d'entrée au control de passage. Finalement je suis dans mon timing et je continue mon chemin jusqu'à découvrir le début des escaliers. Quelques 1716 marches à enjamber, la pluie est au rendez-vous, je transpire, j'enlève mes couches superposées pour me retrouver en T-shirt. Les marches n'en finissent pas, je l’essoufflement se fait ressentir, je fais quelques pauses, je bois de l'eau et je reprends ma route. Tous à la queuleuleu, je croise 9 fois la route serpentée des bus touristiques pour atteindre au bout d'une heure de marche nocturne, l'entrée du site du Machu Picchu. Il est 6H10, je suis arrivé au même moment que les premiers bus touristiques au lever du soleil.

 

 

 

4H19 du matin je me lève en sursaut. Mince mon réveil, je ne l'ai pas entendu. En retard, je bondis du lit, j'attrape ma serviette de toilette et quelques affaires et direction à la douche. Je pars déjeuner, je prends un café pour bien me réveiller et je file à la réception pour donner mes affaires inutiles pour ma rando nocturne. 

 

 

Jeudi 25 Juillet 2013, la magie du Machu Picchu :

Après quelques jours à flâner à Cusco, place del Armas, au mercado, je décide de passer quelques jours du coté d'Aguas Calientes pour découvrir le Machu Picchu (voir article plus bas). A mon retour à Cusco, je retourne dans ce fameux bar où je fais la rencontre des Argentines Maria, Vanessa et Carla. On sympathise et très vite je leur donne rendez-vous sur la place del Armas en compagnie de leur ami  Martin, un Argentin de Cordoba, pour y boire le maté. Ça aussi ça faisait longtemps...


Cusco, la ville des rencontres inattendues, en mangeant un morceau, je rencontre Daniela la cuisinière d'un excellent petit restaurant dans le quartier de San Blas. Nous sympathisons et décidons de nous revoir pour aller au KM 0, un bar où se joue des concerts de reprises du style Manu Chao. J'en profite pour donner rendez-vous à d'autres Argentins rencontré à Aguas Calientes puis à d'autres de l’auberge (décidément ils sont partout et je ne vais pas m'en plaindre...) pour y passer quelques bonnes soirées au gré de la musique et de quelques Cuscqueña (bière de Cusco).


Au final, Cusco est une ville où je me suis bien senti à l'aise. En plus de ces édifices et de la place central, j'y ai fait de bonne rencontre que j'espère revoir à mon retour en Argentine. Amigos, nos vemos!!!!!!

 

Après l'escapade au Lac Tititca coté Bolivie, je suis arrivé le 20 juillet à minuit dans la ville de Cusco au Pérou. La faim au ventre, j'ai décidé de faire une balade nocturne pour découvrir la citée de nuit.

 

Après avoir manger un bon falafel (ça faisait longtemps) je décide d'entrer dans le bar dansant d'à coté. Un lieu où les habitués sont du pays. Ça change un peu de tous ces gringos... Je fais la rencontre de 2 péruviens : Stali et Sinder avec qui je passe finalement la soirée jusqu'à l'aube.

Du 20 au 31 juillet 2013, Cusco :

 

Passage de la frontiere Bolivienne-Peruvienne avec succes en compagnie Enry, un italien rencontre a Sucre et La Paz et avec qui j ai decouvert le Lac Titicaca.

Durant mon voyage, j’ai pris l’habitude d’avoir toujours sur moi un petit calepin en poche. Très utile, il me permet de noter les contacts des personnes que je rencontre, les groupes de musique à découvrir, des mots en espagnol à retenir, des conseils d’auberges où aller et des lieux à visiter… En lisant ces notes, je lis particulièrement celles de Marina la Catalana rencontré quelques mois plus tôt en Argentine. Elle me conseillait d’aller faire un tour du côté de Zorritos (les petits renards en espagnol)...

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